La croix Baslou à Châteauroux porterait chance …

Étendue sur près de 5 200 hectares, la forêt domaniale de Châteauroux est bordée par quelques communes à l’instar du Jeu-les-Bois, du Poinçonnet, de l’Arthon, de l’Êtrechet et des Ardentes.

Elle se trouve dans le département de l’Indre, dans la région Centre-Val de Loire, en France.

Autrefois, le peuple gaulois appelé Bituriges qui occupait une partie de la Gaule, le Berry de nos jours, exploitait déjà les minerais de cette zone particulièrement riche en fer.

Cette forêt célèbre pour la qualité de son fer, un produit local, faisait également parler d’elle à Rome.

Durant le Moyen Âge, cette actuelle forêt fut l’objet de toutes les convoitises auprès du clergé et des seigneurs.

Vers le début du XIIe siècle, le Chastel de la Mothe au Prince, dit château de la Mothe, y a été édifié.

Malheureusement, il ne reste plus aujourd’hui que deux fossés de la cour basse et haute de ce monument.

L’enseigne édifiée par les princes de Déols devient plus tard la demeure de la famille de Chauvigny. Jugée trop isolée pour y vivre, elle a été laissée à l’abandon.

Nous sommes au XVe siècle quand les paysans commençaient à planter des serres tout autour du château. Ils y élevaient également leur bétail et y organisaient régulièrement une foire au bois.

Sur Riau de la Motte, les moines construisaient un certain nombre d’étangs. Parmi les étangs encore sur pieds à l’ère où nous vivons, il y a les étangs de Berthommiers et des Deux Frères.

Au XVIIe et début XVIIIe siècle, l’activité sidérurgique de la forêt domaniale de Châteauroux était au sommet de son art.

Ici travaillait près d’un millier d’ouvriers.

Puis, la forêt est devenue la propriété du roi Louis XV qui en fit acquisition dans les années 1736.

En 1773, le roi Louis XVI délégua la gestion du patrimoine au comte d’Artois, son frère, avant de devenir la propriété de l’État durant la Révolution française.

Après une dépréciation de l’activité de production de charbon de bois et les forges fortement concurrencées avec l’avènement de la révolution industrielle, la forêt s’est réinventée.

Petit à petit, elle s’est formée de chênes à 95 %.

En plus des arbres, cette forêt domaniale abritait autrefois des loups (vers la fin du XIXe siècle). Aujourd’hui, sa faune est constituée de cerfs, de biches, de sangliers et de chevreuils.

À voir absolument si vous passez dans cette partie de la France.