Description
Un bracelet vitrine du savoir-faire séculaire des verriers de Murano
La création de ce bracelet, vitrine du savoir-faire de Murano, est la suite logique de notre volonté de promouvoir l’art verrier, qui n’est pas par essence français !
Certes, la France s’est imposée par son excellence, et nos célèbres verriers en sont la parfaite illustration. Cependant, cette domination s’est vue partager au cours de l’histoire.
Dès le XIIIe siècle, Venise rayonne à travers le monde, son verre est l’un des plus qualitatifs, surpassant même le verre de Damas, considéré à l’époque comme un gage de grande qualité. La sérénissime, grande puissance commerciale et économique européenne, occupe une place prépondérante dans les échanges entre l’Occident et l’Orient méditerranéen, byzantin ou musulman.
Le verre devient une monnaie d’échange à forte valeur. Les perles de verre n’y échapperont pas. Dès l’invention du soufflage du verre, bien avant notre ère, le verre s’échangeait aussi bien que l’or ! Auguste, premier empereur romain, taxait les vaincus par des objets en verre dont il connaissait l’excellente valeur commerciale.
À Murano, un verrier de grand talent va se démarquer, c’est Angelo Barovier. Sa fille donne naissance à l’une des perles les plus recherchées, la perle Rosetta, pouvant présenter jusqu’à sept couches de verre. Elle fera office de monnaie d’échange jusqu’au XXe siècle, essentiellement en Afrique.
À partir du XVe siècle, la compétition verrière s’accentue entre les différentes nations, chacune désirant tirer profit de ce savoir-faire. Afin de protéger ses secrets, le gouvernement de Venise interdit formellement aux verriers de Murano de quitter le territoire, sous peine de condamnation à mort !
La Sérénissime ne parviendra pas à garder ce monopole. Le savoir-faire vénitien se diffusera en Bohême, en Allemagne, en France et au Pays-Bas…
TECHNIQUES VERRIÈRES UTILISÉES