Il a bravé les bourrasques de la tempête Benjamin pour faire son entrée triomphale ce 24 octobre : le roi des forêts, né en Moselle, trône désormais place Kléber. À peine hissé, déjà admiré, le grand sapin annonce en fanfare le retour de Strasbourg Capitale de Noël.
Comme tous les ans, le légendaire marché de Noël de Strasbourg revient pour une nouvelle édition. Cette année, l’ouverture des chalets est prévue pour le 27 novembre.
Pour l’occasion, un grand sapin de Noël de plus de 30 m de haut a été installé en plein cœur de la ville de Strasbourg, sur la place Kléber où se tiendra l’événement épique.
Retour sur cette tradition du sapin indissociable des fêtes de fin d’année en région Grand Est.
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Un roi mosellan pour régner sur la place Kléber
Il vient de Saint-Quirin, ce géant vosgien de 30 mètres et 7,5 tonnes.
Prélevé le 20 octobre dans la forêt mosellane, ce symbole d’Alsace a pris la route tel un conifère en pèlerinage, traversant collines et vallées jusqu’à Strasbourg.
Son installation, ce 24 octobre à 9h tapantes (ou presque), n’était pas gagnée : la veille, la tempête Benjamin avait semé le doute, faisant frissonner techniciens et élus.
Mais rien n’arrête le sapin de Noël, même pas une rafale malvenue ou un petit accrochage avec un collègue feuillu voisin.
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Une installation sous les projecteurs
Sous les regards émerveillés de badauds et d’une nuée de journalistes, l’arbre a trouvé sa verticale, son équilibre, et surtout, son trône.
Place Kléber, il attend maintenant son habillage de gala : 7 kilomètres de guirlandes, plusieurs centaines de décorations, et cette année, un thème bien dans la tradition, la couronne de l’Avent.
Oubliées les pages blanches de l’an dernier, on revient aux fondamentaux : rouge, or et argenté.
Une spirale de lumière à la maison, version XXL. Guillaume Libsig, adjoint à la mairie, promet une ambiance chaleureuse et scintillante, fidèle à l’esprit de Noël.
Rendez-vous le 26 novembre
Alors patience : le 26 novembre, il s’illuminera pour de bon, lançant les festivités.
Et à ceux qui diront « Il est un peu dégarni, non ? », on répondra comme un Lorrain :
« Attends qu’il soit remplumé, tu verras ! »



























