Fête des Mères, origine et tradition

La fête des Mères comme nous la célébrons de nos jours date de la Grèce antique.

Dans la mythologie grecque, un hommage était rendu à Rhéa, la mère des dieux, plus précisément la mère de Zeus (le plus grand dieu dans la religion grecque antique), de Hestia, de Déméter, de Héra et de Poséidon.

Une cérémonie printanière célébrée aux Ides de mars, apparenté au 15 mars dans le calendrier romain, partout en Asie Mineure.

Des fêtes religieuses romaines commémoraient également les matrones à la date du 1er mars durant les Matronalia et Cybèle en l’honneur de la divinité phrygienne lors des Hilaria.

Des célébrations organisées en printemps, la saison de la fertilité.

Dans la croyance chrétienne, la maternité n’était pas abordée, car ce sujet irait à l’encontre de la virginité de Marie.

Même si plusieurs fêtes chrétiennes sont associées à la Vierge Marie, la mère de Jésus, aucune fête ne célèbre la fertilité.

L’unique célébration en lien avec la maternité se tient le dimanche de Laetare en rapport avec le lait maternel.

Petit à petit, la fête des Mères s’est répandue dans le monde.

Au XVe siècle, les Anglais commencent à célébrer le Mothering Sunday le quatrième dimanche du carême.

Une date qui est demeurée la même au moment où l’on parle.

L’an 1908, la fête des Mères telle qu’on la célèbre aujourd’hui a été développée et nommée aux États-Unis comme Mother’s Day, en mémoire de la maman de la dénommée institutrice Anna Jarvis.

Le Royaume-Uni l’adopte aussi en 1914, l’Allemagne en 1923 et les autres pays à l’instar de la Belgique, la Finlande, l’Italie, la Turquie, l’Australie, le Danemark…

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