Médaille de Sainte-Thérèse, la grande sainte Patronne des Missions

Plus qu’une simple Sainte, Sainte Thérèse de Lisieux désigne la femme qui a sacrifié son existence au nom de la foi et de la religion.

Surnommée Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus ou sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, cette figure emblématique de la religion catholique est venue au monde le 2 janvier 1873 à Alençon, en Normandie, dans une famille où l’amour et la croyance en Dieu régnaient.

De son vrai nom Thérèse Martin, elle était la fille de Louis Martin et Zélie Martin.

Dès l’enfance, elle était amenée à vivre les pertes et les deuils de ses proches, à commencer par sa mère décédée alors que Thérèse était à peine âgée de 4 ans.

Même après cette douloureuse perte, elle a pu grandir avec l’amour de son papa et de ses quatre sœurs.

Une enfance qui a sans doute joué dans son élan d’amour envers le Christ.

Suite à la disparition de sa femme, le père de Thérèse prit la décision de s’installer à Lisieux, dans la maison des Buissonnets.

C’est là où Thérèse passa toute son enfance.

Les nonnes bénédictines ont assuré l’éducation de la jeune normande où elle faisait preuve d’une grande timidité.

De nature mélancolique et réservée, Thérèse rejoint sa sœur aînée qui a récemment intégré l’ordre des Carmélites, prétendant que la vie de religieuse ferait également son bonheur.

Entre temps, elle était atteinte d’une maladie grave dont elle est sortie indemne après de longues prières adressées à la Vierge Marie.

À la suite de cette période, elle a décidé de recevoir sa Première Communion, confirmant davantage son envie de consacrer sa vie à Jésus.

Un désir que sa famille n’a pas immédiatement approuvé dans le sens où elle était encore très jeune et vulnérable.

Au final, Thérèse a participé au pèlerinage à Rome pour implorer le Pape Léon XIII qui lui a offert le privilège de prononcer ses vœux.

À seulement 15 ans, elle fait son entrée dans un monastère où deux de ses sœurs étaient déjà.

Passée la période de postulat et de noviciat, elle exprima ses vœux solennels et reçut le nom de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face pour nom religieux. Le tout du haut de ses 17 ans et demi.

Jusqu’à sa mort le 30 septembre 1897, à l’âge de 24 ans, Thérèse a voué sa vie au monastère. Elle fut élue bienheureuse le 29 avril 1923 pour une canonisation l’an 1925 par le Pape Pie XI.

« Mon Dieu, je vous aime », tels étaient ses derniers mots avant de quitter ce monde.

Une entière dévotion à Jésus que l’on pourrait retracer à travers sa théologie de la « petite vie » et de l’œuvre autobiographique qu’elle a rédigée durant le peu de temps qu’elle a passé avec les carmélites intitulée « Histoire d’une âme ».

Sorti un an après son décès, cet ouvrage a été traduit en 60 langues différentes. Offrant au monde entier la possibilité de découvrir les qualités de son caractère et tout le mystère de sa vie avec Dieu.

Il paraît qu’en lisant l’Histoire d’une âme, nous pouvons entendre la « petite voie » de sainte Thérèse qui nous aide à devenir juste et saints au quotidien, à travers des petits sacrifices offerts par amour au Seigneur.

Au moment où l’on parle, cet écrit de Thérèse demeure l’un des textes de base de la spiritualité universelle.

Comme tous les saints, le calendrier catholique a consacré le 1er octobre comme une journée dédiée à la Sainte Thérèse.