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Découvrez la poterie en 10 minutes (histoire, composition, cours pour apprendre)

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Lorsque l'on évoque la poterie, nous sommes immédiatement transportés vers un univers où la terre, l'eau et le feu fusionnent. Dans chaque pot en terre cuite, de faïence ou de porcelaine, réside une histoire, une technique et un savoir-faire ancestral.

Nous réalisons ce guide sur la porterie suite à notre nouvelle collection de bracelet en céramique, fabriqué en Lorraine.

Nous travaillons avec un artiste installée dans les Vosges, la céramique se marie alors à notre spécialité, le verre, deux savoir-faire indissociables en Lorraine !

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L’art et le savoir-faire dans toute sa splendeur, ainsi se résument les créations de Bernard Palissy, le plus grand potier du XVIe siècle et maestro français de la faïence émaillée.

Comme la cristallerie, la poterie est une discipline qui a traversé différentes épreuves avant de se hisser au rang des emblématiques des tables les plus prestigieuses de France et du monde entier.

La Céramique, la faïence et la porcelaine : trois identités à base d'argile

La céramique est un terme générique désignant l’ensemble des objets fabriqués à partir de terre argileuse, cuits pour obtenir une certaine dureté.

Elle peut être à la fois poreuse ou vitrifiée selon son traitement.

La faïence, quant à elle, est une forme de céramique caractérisée par sa porosité.

Elle est généralement recouverte d’une glaçure, offrant ainsi une surface lisse et brillante. Cette glaçure, composée de plomb et d’étain, la rend imperméable, ce qui la distingue des autres formes de céramique.

La porcelaine est la reine des céramiques.

Fine, translucide et résistante, elle est produite à partir de kaolin, une argile blanche pure. Son processus de fabrication nécessite une cuisson à une température très élevée, conférant à la porcelaine sa robustesse distinctive.

À lire aussi : la différence entre la céramique et la porcelaine.

L'art de la poterie, de l’antiquité à nos jours

La poterie, l’une des plus anciennes expressions artistiques et fonctionnelles de l’humanité, nous a accompagnés à travers les âges, racontant les évolutions de nos civilisations.

Son histoire est ponctuée par des artistes qui ont repoussé ses frontières, offrant au monde des œuvres intemporelles.

L’Antiquité : Dès l’âge de pierre, l’homme a découvert l’utilité de l’argile.

Dans l’Égypte ancienne, les poteries étaient souvent simples mais fonctionnelles, utilisées pour le stockage.

Les Grecs, avec leur céramique à figures noires puis à figures rouges, ont élevé cet art à un niveau esthétique sans précédent, faisant naître des chefs-d’œuvre qui influencent encore aujourd’hui.

Avec la chute de l’Empire romain, la sophistication de la poterie antique s’est quelque peu perdue en Europe.

Les poteries du Moyen Âge étaient principalement utilitaires. Cependant, dans le monde islamique, l’art de la céramique a fleuri avec des designs complexes et colorés.

La période de la Renaissance a vu une redécouverte des techniques et des esthétiques antiques.

Bernard Palissy, céramiste français, s’est distingué par ses “rustiques figulines”, des œuvres qui imitent la nature en trois dimensions, avec des représentations réalistes d’animaux et de plantes.

Avec l’arrivée de l’ère industrielle, la production de masse a rendu la poterie accessible à tous.

Mais paradoxalement, cela a aussi ouvert la porte à une exploration plus personnelle de l’art. Des artistes comme Georges Ohr, appelé le “mad potter of Biloxi”, ont expérimenté des formes et des techniques avant-gardistes.

L'atelier du potier, outils et techniques

L’artiste potier s’entoure d’une panoplie d’outils pour donner forme à ses créations.

Le tour de potier est central dans cet univers : sur cette plateforme rotative, l’artisan modèle l’argile avec dextérité.

Les estèques, sortes de couteaux adaptés, permettent de sculpter et de finir la pièce. Les ébauchoirs, mirettes et éponges viennent compléter cette trousse, chacun ayant sa fonction propre.

En matière de technique, le tournage est le processus où l’argile est posé sur le tour pour être modelé.

Vient ensuite le séchage, une étape cruciale avant la première cuisson, dite de “biscuit”.

Après cette étape, la pièce est émaillée pour ensuite être recuite, lui donnant ainsi son aspect définitif.

La poterie est à la croisée des chemins entre science et art. Chaque étape requiert précision et savoir-faire, chaque matériau a sa spécificité, chaque outil son utilité.

À lire aussi : notre guide pour faire de la céramique.

L'argile, le cœur battant de la céramique

L’argile est le résultat de la transformation de la roche au fil des millions d’années, modifiée par le vent et l’eau.

Cette roche dure se métamorphose en une boue malléable, répartie à travers le monde, prête à être façonnée en objets. Une fois cuite, cette boue prend le nom de céramique.

C’est fascinant de réaliser que la vaisselle que nous utilisons quotidiennement a commencé son voyage il y a des millions d’années.

Bien que chaque type d’argile puisse provenir de différents coins du monde, trois grandes familles dominent la scène de la poterie :

La Faïence :

Cuisson : Basse température, maximale aux environs de 1100°C.

Avantages : Moins de déformation et de retrait à la cuisson et au séchage, grande variété d’émaux.

Inconvénients : Poreuse si non émaillée, sensible au gel, risque majeur de dommages si cuite à haute température.

Le Grès :

Cuisson : Haute température, entre 1200°C et 1300°C.

Caractéristiques : Très solide et résistant, vitrification lors de la cuisson.

Avantages : Résiste au gel, adapté au lave-vaisselle ou au micro-ondes, non poreux même sans émail.

Inconvénients : Risque de déformation à la cuisson, coûte plus cher en énergie à cuire.

La Porcelaine :

Cuisson : Très haute température, entre 1250°C et 1400°C.

Caractéristiques : Très blanche, quasi translucide lorsqu’elle est finement travaillée, due à sa riche teneur en kaolin.

Les secrets d’une poterie artisanale réussie : barbotine, matériel, des techniques de fabrication à la création des décorations de la pièce

La première étape de la fabrication d’une poterie est le mélange des terres, notamment l’argile, le marne et la silice.

Ces dernières seront par la suite malaxées soit à la main, soit en faisant usage d’un équipement mécanique. La pâte ainsi obtenue sera mise au repos pendant une durée allant de plusieurs semaines à mois.

En général, il existe 6 techniques pouvant donner au matériau la forme voulue.

Découvrez lesquelles.

Le façonnage ou modelage

Le façonnage ou le modelage de la terre désigne la technique ancienne utilisée depuis la préhistoire.

Elle consiste à pousser, à presser, puis à rouler la terre de manière à créer une boule de terre avec seulement la pression des doigts.

Le traitement de la matière se fait lentement et progressivement pour nous permettre de nous détendre et de réveiller notre esprit au fur et à mesure que la pièce prenne la forme désirée.

L’estampage et le calibrage

Il s’agit d’une technique visant à appliquer des petits bouts de terre au-dessus ou à l’intérieur d’un objet qui existe déjà, tel un vieux pot cassé…

La terre appliquée sera ensuite lissée.

On appelle calibrage, la version industrielle de cette technique. La pâte modelable prend place dans une moule en rotation continue avant d’être pressée contre ses parois via l’action d’un calibre introduit de façon mécanique.

Le montage au colombin

Le colombin est, par définition, un cylindre de terre long et fin roulé sur une table sous la paume de la main.

Efficace et rapide, cette technique donne lieu à de belles et grandes pièces de formes libres et variées.

Élue technique préférée des artistes céramistes et des peuplades primitives, le montage au colombin permet la création de pièces assez lourdes.

Néanmoins, il est possible de les affiner grâce à une planchette et un galet servant à comprimer la terre et à modeler la forme de la pièce en question.

Pour cela, le galet est placé à l’intérieur de la pièce, au contact de la terre. La planchette, elle, servira à marteler la paroi de l’appareil.  

Le montage à la plaque

Pour cette technique, des plaques de terre sont créées grâce à un rouleau avant d’être assemblées à la barbotine (la pâte d’argile recouverte d’eau).

Du genre assez rapide, cette technique de travail de la terre permet la réalisation de pièces géométriques.

Le tournage

La technique du tournage est la technique conseillée aux perfectionnistes. En effet, c’est le procédé le plus perfectionné de l’univers de la poterie.

Apparu vers l’an 4000 avant Jésus Christ, il a révolutionné la poterie en simplifiant l’obtention de formes régulières en plus des pièces moins lourdes.

Cette technique fait ainsi appel à un apprentissage prolongé et à une parfaite maîtrise des gestes à exécuter.

Le tour se pare notamment d’un plateau rotatif nommé girelle.

Une fois la motte d’argile déposée au milieu du plateau, le potier est invité à centrer sa terre et à la modeler pendant qu’il tourne.

Une fois que la pièce tournée présente une consistance « cuir », le tourneur se charge de modifier les imperfections et de créer un trou sur le pied de la poterie. Cette technique s’appelle « le tournassage ».

Elle précède l’ansage et la gravure de la pièce suivant le modèle désiré.

Notons que ce procédé permet uniquement la création de pièces de révolution impossible à déformer avant séchage.

Le moulage ou coulage

Dans la méthode du moulage ou du coulage, la terre n’est plus pâteuse, mais liquide avec l’ajout d’eau et de défloculant. On appellera barbotine ce mélange de poudre fine d’argile et d’eau.

Un moule fait de plâtre (matière réputée pour sa capacité à absorber l’eau) ou de terre cuite servira à donner une forme soignée à l’extérieur de la pièce.  

La barbotine sera ensuite placée dans le moule avant de débarrasser l’excédent après plusieurs minutes de prise.

Après séchage, le produit peut être retiré.

Voici un vase étier créé via la technique du moulage à l’effigie d’un chaman aveugle en pleine méditation. Dans son dos se trouve un sac à herbes, un art à l’état pur des années 400 après J.-C, de l’époque Mochica III-IV au Pérou.

Un mot sur la technique de cuisson au four des céramiques

Maintenant que vous savez les différents types de poterie, sachez que la beauté de cette matière réside aussi dans les techniques de cuisson.

En effet, l’obtention de ces belles pièces et figurines dont nous ne pouvons plus nous passer au quotidien passe par une cuisson de 8 heures dans un four entre 850 à 1000°C de température.

Pour le cas des poteries dédié aux décorations particulières à l’instar de la faïence, la faïence marocaine étant la plus connue, un produit dit biscuit est obtenu.

Véritable berceau de la céramique et de la poterie, le Maroc possède un artisanat et une culture qui lui est propre.

Dans la liste des pépites en terre cuite produite dans cette partie du monde se trouve le zellige, un carreau émaillé et coloré servant de couverture aux sols et murs de l’ensemble des établissements de la région.

Cette mosaïque appliquée aux colonnes de la médersa mérinide de Salé, vers 1331, témoigne de cette beauté et complexité de l’art du travail de la céramique au Maroc.

Cette température de cuisson diffèrera toutefois en fonction du type de terre utilisée, de la quantité d’oxydes métallique, de sels alcalins ou d’acides contenus dans cette même terre. Plus clairement, une terre chargée a tendance à cuire à une température plus basse.

Pour le cas des pièces destinées à être décorées à la main, au pinceau, avec de l’oxyde métallique, le biscuit sublimé sera trempé dans des bains d’émail.

Cette étape validée, la faïence passe par une nouvelle cuisson dans un four à 960°C pendant une durée de 5 heures.

En savoir plus sur la poterie marocaine.

Les ateliers à découvrir pour des cours de porterie

Pour ceux animés d’une passion naissante pour cet art ancestral, voici quelques artisans offrant des cours de poterie : 

  • Atelier Terra Nova à Metz
  • La Poterie Lorraine à Nancy
  • Les Mains dans la Terre à Thionville

L’expérience de la poterie, c’est un voyage sensoriel.

C’est sentir la terre humide entre ses doigts, c’est écouter le doux ronronnement du tour, c’est voir naître une forme là où il n’y avait que matière brute.

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