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L’Histoire de la céramique en 5 étapes

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La céramique sous toutes ses formes (faïence, poterie, porcelaine, grès) a longtemps été boycottée, mais a fait un retour en force depuis quelques dizaines d’années. Zoom sur l’histoire de la céramique.

Maintenant que vous savez tout sur la fabrication du cristal, nous vous proposons un voyage à travers le temps pour découvrir l’origine de la céramique.

Tout comme la cristallerie, la céramique a vécu des péripéties avant d’obtenir la place prépondérante qu’elle a aujourd’hui sur les tables des plus grands de ce monde.

Découvrons l’histoire de la céramique en France que nous avons découverte à travers le musée archéologique de Strasbourg.

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1) La céramique dans la Préhistoire et l’Antiquité: matériaux et techniques

D’une manière générale, des objets en céramique ont été découverts parmi les vestiges de l’histoire d’une civilisation, aussi ancienne soit-elle.

Au Paléolithique, les premiers hommes découvrent un limon qui s’avère facile à travailler et à modeler.

Oublié près du feu, le limon se durcit, incitant l’intelligence humaine à reproduire le processus de manière raisonnée. C’est le début du travail de la céramique.

L’homme commence par modeler des contenants avant de les monter au colombin, puis sur un tour, plus tard. Les décors seront appliqués par pression des doigts ou d’un objet sur l’argile, par grattage ou incision. Les objets en céramique avaient alors un usage purement pratique : pour conserver les liquides ou les aliments.

Les premières sculptures d’animaux et de femmes, dénommées Vénus gravettiennes, dateraient du Paléolithique supérieur, vers 30 000 ans avant J.-C. Ces objets en terre cuite ont été découverts sur le site de Dolni Vestonice, en Moldavie.

Ce sont principalement des sculptures cultuelles et des Vénus callipyges, des déesses de la fécondité.

Sur un autre site de Kiev, plus de 500 fragments de céramique ont été découverts sur un site datant de 22 000 ans avant J.-C.

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Céramique métalescente - musée archéologique de Strasbourg

2) La céramique : étymologie, définition et autres origines connues

Provenant du mot grec « keramos » qui signifie argile, le mot céramique désigne à la fois l’art du potier et la matière utilisée pour fabriquer des poteries ou d’autres objets en terre cuite.

Considéré comme étant le premier « art du feu », la céramique a fait son apparition bien avant le travail du verre et du métal.

À lire aussi : la découverte du cristal.

Selon les nombreuses études et recherches archéologiques effectuées jusqu’à maintenant, l’art de la céramique a existé depuis des siècles et des siècles, bien avant notre ère.

En effet, les premiers vestiges d’objets en terre séchée découverts datent d’avant J.-C dans différentes civilisations très anciennes.

Certaines pièces sont datées du VIème millénaire avant J.-C. en Occident, et d’autres du VIIème siècle avant J.-C au Proche et Moyen-Orient.

À travers les millions d’années qui suivirent, l’Homme a compris qu’il lui fallait s’adapter à son environnement pour survivre, et a peaufiné sa technique liée au travail de l’argile.

Par ailleurs, la céramique est privilégiée dans de nombreux sites archéologiques comme élément de datation fiable.

En effet, on retrouve des milliers de tessons et d’objets en céramique dans de nombreux sites de fouilles tels que le site de Bridiers en Creuse, d’Egypte et de Nubie, du site gallo-romain de Saran, du site antique de Hégra

Les objets en céramique recensés sont divers et variés, allant des vases de différentes tailles et formes aux gobelets, sans oublier les assiettes, les pots, les marmites, les amphores, parmi tant d’autres.

3) La céramique dans la Gaule : table, peinture, vase, pot, assiette, carreaux et autres objets

Dans l’époque de la Gaule, la céramique dépassait déjà largement le cercle artisanal, et était produite massivement, en une production standardisée et de manière industrielle.

Dans tout le territoire de la Gaule, l’on concevait de grandes séries de céramique sigillée lisse, de céramique au vernis métallisé, de céramique gallo-belge, de céramique commune d’usage courant, de céramique plombifère, ainsi que des amphores et des lampes à huile en terre cuite.

La production ne servait pas uniquement à la préparation et à la consommation des aliments (marmites, vaisselles, assiettes…), elle servait également au transport de certaines denrées alimentaires (amphores), ainsi qu’à la conservation des aliments (cruches, jarres, urnes, dolia…).

La production de céramique de l’époque avait pour particularité de s’implanter à proximité des matières premières (l’argile et le bois), des voies de communication pour l’approvisionnement en matières premières ou pour la distribution des produits.

La céramique commune était courante dans la région, tandis que les figurines en terre cuite et la sigillée (vaisselle de luxe) étaient largement exportées hors du territoire de la Gaule.

Les ateliers de céramique d’Alsace se distinguaient en ce qu’ils étaient implantés le plus proche possible de leurs clients essentiels, à savoir l’armée.

A l’époque, les potiers étaient rassemblés dans de vastes quartiers artisanaux, où se côtoient ateliers de stockage de matières premières, batteries de fours et ratés de cuisson.

Les céramistes pouvaient se déplacer d’un atelier à l’autre, ce qui permettait l’échange de techniques et la diffusion des formes et décors.

4) Céramique ou porcelaine ? Le dilemme de Bernard Palissy, potier du XVIème siècle

Ce sont les faïenciers italiens itinérants qui vont apprendre l’art des couleurs aux maîtres languedociens.

Parmi eux, l’histoire se souvient surtout des artisans huguenots Antoine Syjalon de Nîmes et de Pierre Estève de Montpellier.

Différents types de faïence ont vu le jour : la faïence stannifère à base d’oxyde d’étain, la faïence plombifère à base de plomb et la faïence fine à base d’une argile choisie pour sa blancheur exceptionnelle.

Leurs productions dites « majoliques languedociennes » sont principalement destinées à la pharmacopée, et imitent les décors polychromes italiens. L’atelier de Masséot Abaquesne à Rouen sera célèbre dans les années 1540 pour ses pots d’apothicaires et ses pavements de majoliques peints, destinés au château d’Ecouen et à celui de la Bastie d’Urfé.

Bernard Palissy (1510-1590) est une autre figure emblématique de la céramique française. Autodidacte, il étudie pendant des années la technique de cuisson des émaux, et tente de reproduire la glaçure d’une coupe qu’il découvre plus tôt, une pièce de porcelaine chinoise.

N’arrivant pas à percer le secret de la porcelaine chinoise, le potier s’adapte à la céramique et ses influences italiennes pour produire vases, plats, bassins, statuettes, ustensiles, fruits, reptiles, etc.

5) La céramique industrielle et artisanale en France à partir des années 50

Après la seconde guerre, la France est ravagée, mais le pays est hyper actif, boosté par la libération. Les formes nouvelles émergent, libres, reflétant l’atmosphère de l’après-guerre.

Les couleurs vives sont présentes partout, même dans les objets d’arts décoratifs. De nombreux ateliers de production de céramiques font leur apparition à Paris, La Borne et à Vallarius.

L’artiste du XXe siècle, Pablo Picasso a cassé les codes de la poterie, faisant de la céramique un art majeur qui va intégrer l’art contemporain. Ce style des années 50 va perdurer jusqu’à l’avènement du Nouveau Réalisme de 1960, et celui de la fracture sociétale de mai 68.

Aujourd’hui, la céramique dépasse largement le cercle de la poterie artisanale, avec des noms comme Philippe Apeloig, Grayson Perry, Mathieu Chambers, Akio Takamori, Marie Herwald Hermann, ainsi que d’autres. La céramique touche à beaucoup de domaines comme les objets utilitaires (art de la table, objets domestiques…), les objets décoratifs, les sculptures, les créations figuratives, ainsi que les installations.

Des céramiques techniques aux nouvelles propriétés ont fait leur apparition au cours du XXème siècle. Il s'agit de caractéristiques spécifiques telles qu'une tenue à très haute température, la conductivité thermique, la tribologie…

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