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À la recherche de la pierre philosophale des alchimistes

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L'Alchimie fait partie de l'histoire française, et de nombreux lieux en sont le témoin. Découvrez notre passé obscur à travers l'alchimie, une œuvre inaccessible.

L'alchimie, c'est quoi ?

L’alchimie est la science relative à l’ensemble des pratiques et de spéculations en lien avec la transformation ou la transmutation des métaux.

L’alchimie est un élément inconnu. Il a pour principal objectif la réalisation de grand œuvre.

À savoir la réalisation de la pierre philosophale rendant possible la transmutation des métaux « vils » à l’image du plomb en métaux nobles tels que l’argent et l’or.

Cette finalité se porte notamment sur la transformation des métaux en corps composés, généralement de soufre et de mercure, en vue de créer une sculpture, un bijou ou encore diverses amulettes porte-bonheur.

À lire aussi : le guide des porte-bonheur.

L’alchimie se concentre également sur la recherche de la panacée ou de la médecine universelle. Il en est de même pour la prolongation de vie par le biais d’un élixir de longue vie destiné au corps humain.

Dans les écrits de Nicolas Flamel, il est mentionné que la pratique de l’alchimie ainsi que des théories de la matière première sur lesquelles elle se base s'accompagne de spéculations philosophiques, de spéculations mystiques, voire spirituelles.

La transmutation (transformation) du plomb en or

L’alchimie est une science portant sur la transmutation de métaux vils, surtout du plomb en métaux nobles.

À ce jour, aucun alchimiste n’est arrivé à percer le secret de la pierre permettant de transformer le plomb en or. Et cela, malgré la recherche acharnée de milliers d’alchimistes.

Même si plusieurs croyances arment ces types d’expériences, nous savons actuellement que la transmutation du plomb en or est théoriquement possible. En effet, cette démarche est réalisable grâce aux avancées de la technologie et à la chimie des matériaux.

Obtenir de l’or à partir du plomb au moyen d’un accélérateur de particules est alors possible d’un point de vue technologique.

Malheureusement, d'un point de vue financier, c'est une tout autre histoire …

Avant de procéder à la transformation du plomb en or, les alchimistes étaient tenus de trouver ou de créer la pierre philosophale. Cette dernière se définit comme étant une pierre célèbre et un objet de toutes les expériences pouvant aboutir au changement du plomb en or.

Ce n'est pas tout.

Selon l'histoire de l'alchimie de Nicolas Flamel, cette matière première permettait l’obtention d’une panacée, le médicament à toutes les maladies des êtres vivants ainsi que la vie éternelle.

Transformer le plomb en or était au départ une histoire de chimie et de sorcellerie. L’alchimie est un passage incontournable de la réussite de cette démarche.

Nous savons que les éléments chimiques du plomb et de l’or sont assez proches, notamment sur la composition atomique.

La transmutation du plomb en or peut se faire grâce à un accélérateur de particules.

Il s’agit d’un appareil rend possible la propulsion des plus petits composants des matières : protons et électrons à une vitesse semblable à celle de la lumière.

À savoir que l’élément plomb affiche 82 protons et 126 neutrons alors que l’or compte 79 protons et 118 neutrons. Théoriquement, l’accélérateur de particules permet d’arracher les 3 protons et 8 neutrons au plomb. L’absence de ces composants permet de transformer cette matière en or.

Le symbole de l'alchimie et définition de la pierre philosophale

D’après l’histoire de l'alchimie, les pensées et les pratiques alchimiques existent en Chine depuis le IVe siècle avant JC. ainsi qu'en Inde depuis le VIe siècle avant JC.

L’alchimie occidentale débute en Égypte gréco-romaine au début de l’Antiquité avant de se faire connaître dans le monde arabo-musulman. Très rapidement, cette science se transmet au Moyen Âge à l’Occident latin.

L’alchimie continue son développement à la Renaissance et jusqu’au début de l’époque moderne.

Les termes : chimie et alchimie sont considérées comme étant des synonymes, mais utilisées indifféremment jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Ce n’est que vers le XVIIIe siècle que ces deux mots se sont distingués.

En hermétisme ou en alchimie spirituelle, la pierre philosophale symbolise un éveil spirituel complet. Symboliquement, cette pierre désigne l’Or caché dans Saturne.

La Pierre sacrée ou la pierre philosophale est constituée d’un cercle intérieur désignant le chaos ou l’Ouroboros et d’un carré représentant les 4 éléments que sont la Terre, l’Eau, l’Air et le Feu.

Également, ce symbole dispose d’un triangle représentant les 3 principes comme le Soufre, la Mercure et le Sel ou encore les 3 opérations alchimiques.

Enfin, il y a le cercle extérieur servant à contenir tous les éléments et les principes dissociés les uns des autres. Ce symbole marque le chaos ordonné ou le corps spiritualisé.

C’est pour ainsi dire l’aboutissement de la démarche qu’est la recherche et création de la Pierre philosophale.

Par ailleurs, il existe d’autres représentations symboliques de la Pierre sacrée. Elle peut effectivement être apparentée au Soufre rouge ou à l’ésotérisme islamique, à un enfant couronné et revêtu de la pourpre royale.

La fameuse pierre philosophale est aussi assimilée à un pélican ou le symbole de la nature humide pouvant disparaître sous l’effet de la chaleur solaire pour renaître en hiver, également symbole de l’eau et du sang.

Enfin, la légende dit que cette pierre sacrée peut symboliser un Phénix qui renaît de ses cendres, un l’Androgyne et un Jésus ressuscité.

Les lieux où l'on pratiquait cet art de transformer le plomb en or

1) Bourges, capitale de l'alchimie, un royaume occulte au Moyen Âge

Bourges, dans le Cher, se présente comme étant l’une des villes françaises où l’on retrouve le plus de sujets propres à l’alchimie.

Depuis le Moyen Âge, l’ensemble des ouvrages qui traitent l’alchimie, le mystère ou encore l’ésotérisme parlent tous de la ville de Bourges.

Selon Van Lennep, Bourges est un lieu incontestable de l’alchimie française. La rue de l’alchimie, la Cathédrale ou le Palais de Jacques Cœur ainsi que l’hôtel Lallement le prouvent.

En effet, la fameuse cathédrale de style gothique qu’est le palais de Jaques Cœur et l’hôtel Lallemant sont pour les spécialistes de cette pratique le haut lieu de l’alchimie et de l’ésotérisme.

Dans la ville de Bourges, trois centres d’intérêt se rapportent à la pratique de l’alchimie.

À savoir la cathédrale et ses nombreux symboles hermétiques. Ensuite, le Palais de Saint Jacques Cœur marqué par les sculptures à fortes significations comme les arbres philosophiques et le bas-relief symbolisant la messe des alchimistes.

Sans oublier l’Hôtel Lallemant et le château de Dampierre-sur-Boutonne qui témoignent aussi de la présence des alchimistes à Bourges.

2) Notre Dame de Paris et l'alchimie

La façade la cathédrale affiche une succession de 24 médaillons, pour le grand bonheur des adeptes de l’alchimie.

Il s’agit notamment de saynètes sculptées qui attirent l’attention des visiteurs en raison de l’absence des thèmes religieux.

Sur une première rangée de femmes, vous pouvez voir que chacune d'elles tient un bouclier ou plus particulièrement un écru.

Juste en dessus, vous avez des personnages en action : certains se battent, un cavalier tombe de sa monture pendant qu’un autre s’enfuit devant un animal. Ce qui semble tout à fait étrange.

Parmi les médaillons composant la cathédrale Notre-Dame de Paris, nous constatons quelques symboles alchimistes. À savoir un caducée, un corbeau et une salamandre.

Selon les dires de Fulcanelli, les 24 médaillons de Notre-Dame de Paris démontrent les étapes menant à la pierre philosophale qui est la quête ultime des alchimistes.

3) La Vendée et les forteresses de Gilles de Rais

Giles de Rais est un Maréchal de France qui a décidé de se lancer dans l’alchimie et la transformation du métal en or pour pouvoir retrouver sa fortune, ruiné en raison de la guerre et de l’arrestation de Jean d’Arc.

C’est en 1426, à 22 ans, que Giles de Rais se met à chercher de l’or. C’est alors dans son Château de Tiffauges en Vendée qu’il va se renseigner sur l'histoire de l’alchimie, le nez dans les manuscrits.

En tant que passionné de livres rares, Giles de Rais disposait de quelques œuvres scientifiques de Nicolas Flamel sur la fameuse Pierre Philosophale.

Presque indéchiffrables pour ce Maréchal de France, ce dernier a convoqué des transmutateurs capables de réaliser l’impensable dans ses forteresses. À savoir : transformer le métal en or.

Cela dit, l’ensemble des tentatives de Giles de Rais n’ont abouti à rien. Le plomb est resté le plomb.

Totalement ruiné, le Baron finit par se convaincre qu’il est impossible de mener à bien sa recherche de l’or sans l’intervention de Satan ou des forces du mal. C’est à partir de là que le Maréchal devient un vrai tueur de jeunes garçons et de jeunes filles.

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