Symbole emblématique de la France, l’origine exacte du drapeau tricolore reste floue.
Découvrez ses secrets.
On aimerait vous dire qu’il est né un beau matin de juillet 1789, sur fond de Marseillaise et de cocorico.
Mais la vérité, c’est que l’origine exacte du drapeau tricolore reste floue.
Avant de devenir étendard, il fut d’abord une cocarde, un ruban circulaire arboré sur les chapeaux, née de l’alliance entre le blanc royal et le bleu et rouge de Paris.
C’est à La Fayette qu’on attribue cette idée, remise à Louis XVI comme symbole d’union entre le peuple et le monarque.
Ce n’est qu’en 1794, après diverses expérimentations graphiques, que l’on décrète officiellement les trois bandes verticales dans l’ordre bleu, blanc, rouge.
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Le bleu et le rouge sont les couleurs historiques de Paris, arborées par la garde nationale.
Le blanc, lui, symbolisait la monarchie. L’union des trois incarne donc un mariage politique entre ville et Couronne… ou bien une tendance déco néoclassique du XVIIIe siècle, selon les historiens.
Officiellement, ces couleurs n’ont pas de signification précise, mais la légende en a tissé une riche symbolique : l’union du peuple et du roi, la liberté, l’égalité, la fraternité. En somme : la France.
En savoir plus sur la couleur rouge.
Ce drapeau est l’unique emblème officiel mentionné dans la Constitution de 1958 (article 2).
Il incarne la République, la liberté, mais aussi la force du collectif.
Symbole de fête lors des victoires sportives, symbole de recueillement lors des attentats, le drapeau tricolore fédère les Français dans la joie comme dans la peine.
Il est à la fois patrimoine, signal identitaire, et mémoire vivante de notre histoire commune.
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Depuis 1794, son apparence n’a presque pas changé.
Mais entre les Trois Glorieuses, la Restauration et la Seconde République, il a connu quelques revers.
Sous Louis XVIII et Charles X, le blanc royal remplace le tricolore.
Il renaît en 1830, hissé sur les barricades, grâce à Louis-Philippe qui proclame : « La nation reprend ses couleurs ».
Depuis, ses bandes sont verticales, égales, et son ordre reste bleu à la hampe, blanc au centre, rouge flottant.
Le drapeau tricolore accompagne chaque régiment de l’armée de terre.
Il est porté avec honneur par les unités, souvent décoré pour actes de bravoure.
À la marine nationale, il flotte sur tous les bâtiments. Dès 1790, un pavillon tricolore distinguait déjà les vaisseaux français des Hollandais.
C’est aussi sous ce drapeau que des générations de soldats sont tombés au combat. Il représente l’engagement suprême, celui de la nation défendue jusqu’au sacrifice.
C’est à cette date, en plein cœur de la Révolution, que la Convention nationale officialise la disposition actuelle. Avant cela, différentes versions avaient vu le jour, avec bandes horizontales ou dans un ordre de couleurs différent.
Mais ce 15 février 1794, le décret tombe : le pavillon national sera bleu, blanc, rouge, en bandes verticales, avec le bleu côté hampe.
Une décision capitale dans la construction de l’identité républicaine.
De nos jours, le tricolore flotte sur tous les bâtiments publics : mairies, préfectures, écoles, ministères, etc. Il trône aussi fièrement à l’Assemblée nationale et à l’Élysée.
Depuis la loi de 2013, les établissements scolaires doivent afficher le drapeau français, européen et la devise républicaine sur leur façade.
Mais, surprise : en dehors des écoles, aucune obligation de pavoiser. Pourtant, le tricolore reste bien présent dans la mémoire collective… et dans nos cœurs.
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