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L’histoire du verre et du cristal, une matière née il y a plus de 4000 ans

tout savoir sur histoire du verre et du cristal dans le monde

Quelle est l'origine du verre ? L'incroyable histoire du verre et du cristal va vous faire voyager dans le temps et l'espace. Quatre millénaires d'histoire, deux siècles d'apogée. Ce matériau, création de l'homme, est aujourd'hui un symbole d'élégance et de savoir-faire. Verre de table, luminaire, objets décoratif, mais aussi bijoux en cristal, vous allez découvrir l'évolution des techniques de fabrication ainsi que les différents usages de l'époque.

la vie des maitres verriers au moyen age
Représentation des premiers verriers

LES PRÉMICES DE L'HISTOIRE DU VERRE ET DU CRISTAL

La découverte du verre

Tout commence avec une légende ancienne. Pline L’Ancien, dit Pline le Naturaliste, nous rapporte cette histoire qui commence bien des siècles avant notre ère, par une forte tempête en Méditerranée.

Ce jour là, la mer est si démontée qu’un bateau de marchands phéniciens doit venir se mettre à l’abri sur la côte. On tire le navire au rivage puis on se prépare à bivouaquer. Las ! Impossible de chauffer cette marmite car le feu s’allume mal tant le vent est mauvais.

Sur la plage sablonneuse, l’équipage cherche en vain quelques pierres qui protègeraient le foyer et permettraient de caler la marmite. Mais la faim rendant l’homme astucieux, un marin va chercher, dans la cargaison du navire, quelques blocs de carbonate de sodium pour entourer le feu.

Quand le repas est terminé, on voit, à l’emplacement du foyer, une merveilleuse substance dure, translucide et brillante, miraculeusement créée par la réaction du nitre sur le sable. Ainsi naquit le verre selon la légende.

Cependant, Pline L’Ancien, dans un soucis d’objectivité, s’appuie sur les découvertes de l’archéologie pour trouver une autre explication.

Selon lui, il est possible que la découverte du verre est la conséquence naturelle, nécessaire, de la fabrication du fer ou du bronze, une des premières inventions de l’homme sociable.

Dans la métallurgie du fer comme du bronze, les gangues des minerais produisent des scories (mélanges de silicates alcalins ou terreux) qui, impures, opaques et colorées, n’en sont pas moins des verres.

L’ouvrage “Perles de troc, africain trade beads” indique que le verre est né en Mésopotamie, il y a plus de 4000 ans.

Les perles de verres sont l’un des premiers objets réalisés dans ce matériaux. Elles feront office de monnaie d’échange durant des millénaires.

L’incroyable voyage de ces perles de verre, qui illustre l’histoire de notre humanité, est présenté dans cet article.

Vingt siècle avant notre ère, les égyptiens savaient produire des pâtes de verres multicolores dont ils font des pièces de joaillerie, souvent assemblées en colliers (découverte dans la tombe d’Amenhotep (1551-1527 avant J-C).

Raffinés, épris comme tous les orientaux de parfums et de fards, ils fabriquent aussi de tout petits flacons réservés au transport de ces précieux produits qu’ils exportent sur tout le territoire du monde antique.

Si vous êtes friands de ces perles de verre et du travail artisanal, nous vous invitons à découvrir nos créations : des bracelets en verre et cristal, assemblés sur cordon que vous ne verrez pas sur tous les poignets.

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Pendant quinze siècles, le verre, à peine translucide, est une matière luxueuse. 

La période dite islamique (VIIe au XVIe siècle) est considérée comme la dernière grande époque de la verrerie à l’ancienne

Les créations verrières sont alors limitées aux étroites possibilités des techniques employées. Dans un premier temps, le verre est moulé.

Puis, à partir du 1er siècle avant notre ère en Phénicie, se produit la première révolution verrière de grande importance : l’invention du verre soufflé.

Le verre soufflé va permettre de produire des oeuvres en série d’une merveilleuse transparence et plasticité.

La canne à souffler (voir le langage du verrier), comme une baguette magique, transformera les destinées de l’industrie du verre en lui permettant de créer, en grandes séries, des récipients usuels.

À partir de cette époque, l’histoire du verre reflète l’épopée de nos vingt siècles, au fil des luttes entre l’Orient et l’Occident.

Le verre de Rome

Au moment de la découverte du soufflage, naît à Rome un nouvel empire qui marquera de son sceau toute l’Europe Occidentale.

L’empereur Auguste, conquérant de l’Égypte (30 av. J.-C), repère tout le potentiel de la verrerie en terme commercial.

Intelligemment, il exige d’abord qu’une partie du tribut de guerre dont il taxe les vaincus soit constituée par des objets en verre dont il connaît l’excellente valeur commerciale.

Le plus étonnant, c’est que les perles de verre de qualité s’échange alors aussi bien que l’or !

Quarante années plus tard, le commerce triangulaire exige une plus grande quantité de verroterie. C’est ainsi que l’empereur Tibère ordonne aux verriers égyptiens de venir installer leur industrie sur le sol latin (14 ap. J.-C).

Le premier âge d'or du verre

Il débute au premier siècle de notre ère.

Avec l’implantation de ces artisans orientaux, commence le premier âge d’or du verre, qui durera plus de quatre siècles.

En effet, Rome, société civilisée dont les besoins vont grandissant, développe l’industrie du verre, multipliant ses utilisation et ses formes, comme en témoignent les nombreux récipients destinés à la parfumerie, la pharmacie, la droguerie et l’alimentation, retrouvés dans les maisons de Pompéi (79 après J.-C), favorisant son extension sur tout son empire.

Sur le passage des légions, certains verriers s’installaient définitivement, établissant ainsi des ateliers en Gaule, dans la basse vallée du Rhône, puis dans la région de Lyon et vers le Nord. Aux IIIe et Ive siècles, les verriers sont implantés à Strasbourg, Trèves, Cologne …

Mais la guerre va venir freiner cette expansion.

Après trois siècles de paix relative, les invasions vont brutalement ruiner cette expansion gallo-romaine. Submergé par le flot des barbares, l’Occident voit son expansion commerciale considérablement freinée.

carte de empire romain

L'orient et le verre

L’Orient redevient pour des siècles le creuset artistique et culturel du monde méditerranéen avec deux foyers principaux : Constantinople (l’ancienne Byzance) et Damas.

La verrerie d’art syrienne connaît une vogue considérable et les mots “verres de Damas” constituent, au Moyen Age, un véritable label de qualité, une marque de raffinement aux yeux des grands seigneurs.

Le terme “verre de Damas” qualifiait toutes les fabrications verrières du monde islamique dont les plus réputées sont les fameuses lampes de mosquée fastueusement décorées d’émaux colorés. Byzance participe largement à cette diffusion de l’art oriental.

Une petite anecdote :

Au Moyen Age, un visiteur européen, émerveillé par tout ce qu’il voyait dans ce carrefour du monde, écrivait : ” Il n’y a point dans les quartiers de cette ville un pouce de terrain qui ne soit occupé par une boutique. On offre en vente des objets si délicats et si charmants que, si tu avais l’os de la jambe rempli d’or, tu le casserais pour les acheter” .

Sans casser l’os de leurs jambes, les croisés, qui jouèrent un rôle considérable dans les échanges culturels et économiques du temps, rapportèrent en Occident avec ces objets orientaux, des provisions d’exotisme qui fleuriront pendant tout le Moyen Age.

Admirez cette magnifique cruche à épaulement galbé en verre islamique de Damas, une pièce unique réalisé en 1880 :

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Cruche en verre de Damas, 1880

Deuxième âge d'or, le verre de Venise

Vers le IXe siècle, une ville d’occident commence une extraordinaire activité : c’est Venise, la sérénissime république, dont les vaisseaux sillonnent les mers et participent aux croisades.

Ses hommes de guerre et ses marchands en font le point de rencontre des influences de Constantinoples, que Venise occupe en l’an 1204, et des influences syriennes car elle commerce intensivement avec Damas.

Comme Rome l’avait fait, Venise “importe” sans scrupules des verriers de Constantinople sa colonie orientale, suscitant ainsi un nouvel enrichissement technique et artistique du verre qui commence à vivre, dans l’île de Murano, son deuxième âge d’or au début du XIIIe siècle.

Histoire-verre-carte-commerce-venise-damas-constantinople

En ce temps là, les ateliers de Murano éclipsent déjà les autres centres verriers européens, quand se produit en Orient un drame lourd de conséquences : le sac de Damas par les hordes de Tamerlan, en 1400.

À lire aussi, notre guide sur le vrai et faux verre de Murano.

Les mongols, vainqueurs, déportent à Samarkand comme esclaves, les verriers syriens restés après l’occupation vénitienne.

Rien ne s’oppose plus à la suprématie de Venise qui exporte alors ses produits dans l’Europe entière.

La cité était réputée pour semer la terreur commerciale dans toute la Méditerranée. Entre le XIIe et le XIVe siècle, Venise apparaît comme l’un des plus féroces guerriers économiques du Moyen-Âge. Pour dominer le marché du verre, du sel et des épices, ses marchants écrasent la concurrence en faisant parler leurs privilèges ou celui des armes.

Les situations douanières pour les vénitiens dans les ports bizantains étaient particulièrement propice aux échanges.

Comme pour toutes les puissances commerciales du Moyen-Âge, les principaux échanges se portent sur des marchandises pondéreuses et d’utilité quotidienne, c’est-à-dire les blés, le sel, le vin.

Dans la deuxième moitié du XIVe siècle, les rentrées monétaires de la république de Venise sont équivalentes aux rentrées du Royaume de France !

Venise produit alors quantité de perles de verre destinées au troc, dont la célèbre perle millefiori, principalement exportée vers l’Afrique coloniale.

En effet, des milliers de navires en partance des grands ports européens (Liverpool, Londres, Amsterdam, Nantes, Bordeaux) se dirige vers les côtes africaines afin de troquer des objets de pacotilles, dont certaines perles fabriqués à Murano, contre des esclaves qui seront vendus en Amérique du Nord.

histoire du commerce du verre a venise

Le verre de Bohême

Au début du XVIIe siècle, les artisans verriers de Bohême innovent en travaillant le quartz issu des montagnes, semblable à la transparence du verre.

L’idée est ingénieuse. Afin de produire de la silice (sable), l’indispensable composant du verre, ils broient les quartzites. Il en résulte une silice bien plus pure que celle utilisée par les verriers vénitiens. 

Pour exploiter au mieux cette propriété, le verrier crée la taille profonde donnant naissance à une technique particulière et à un art nouveau.

Parce qu’il satisfait mieux les goûts des peuples de Bohême, mais aussi de France et de Germanie, ce verre taillé devient rapidement à la mode. Le vrai buveur veut avoir son verre bien en main et, à la fragilité du cristallin de Venise, il préfère la robuste beauté, l’opulence massive du verre Bohémien.

Mais le XVIIe siècle réservait aux hommes épris de perfection une surprise, la découverte d’une nouvelle composition …

Le verre anglais et la naissance du cristal

L’Angleterre est souvent la nation oubliée de l’histoire du verre. 

Pourtant, elle a joué un rôle majeur dans l’innovation verrière. 

Rien ne prédisposait l’Angleterre, qui avait commencé sa production nationale en faisant venir des verriers français, à être la patrie de cette découverte.

Au début de ce siècle, les insulaires se préoccupent plus de leur puissance maritime que de leurs artisans. Leurs chantiers navals travaillent à plein rendement, engouffrant d’énormes quantités de bois.

Or, l’île est pauvre en forêts et les verriers consomment, pour chauffer leurs fours, bon nombre de ces fûts si précieux pour les coques et les mâts des navires.

Craignant pour l’avenir de sa flotte, le Roi signe alors un édit interdisant d’utiliser le bois comme combustible. C’était apparemment la condamnation à mort de l’industrie verrière britannique. En réalité, ce fut l’act de naissance du cristal.

Car le verrier, avec l’esprit d’entreprise et la foi en son art qui le caractérisent, refuse de voir ses fours s’éteindre. La mort d’un four, pour lui, c’est un peu sa propre mort.

On lui supprime le bois ? Il cherchera un autre combustible et le trouve avec la houille. Mais les premiers essais sont décevants : le verre, fondu à la houille, est coloré d’une teinte brune par la fumée.

Pour l’en protéger, le verrier anglais entreprend de couvrir son creuset d’une sorte de voûte. L’idée est ingénieuse. Pourtant, avec cette nouvelle forme de creuset, il se perd beaucoup de chaleur : il faut donc prolonger les fontes et augmenter la proportion des fondants.

Le résultat découragerait tout autre qu’un verrier : en forçant la dose du fondant, on provoque une autre coloration et une baisse de qualité. Les recherches s’orientent alors vers d’autres fondants.

Cette fois, l’entreprise réussit : en remplaçant l’alcali par de l’oxyde de plomb, après bien des dosages empiriques, l’artisan anglais obtint un verre parfait, d’un éclat magnifique, possédant la propriété de réfracter la lumière avec une puissance égale à celle du diamant.

Le cristal, que l’on baptisa à l’époque Flint-Glass,  parce qu’on le fit avec du sable provenant du silex (flint). Après quarante siècles d’efforts créateurs, d’échanges incessants, de recherches obstinées, le verre parvenait à son apogée, avec la somptueuse perfection du cristal.

Tout cela ne se fit pas en un jour. Il fallut aux anglais près d’un siècle pour obtenir une matière parfaite.

Un tel succès des produits étrangers, joint au désir de porter le cristal “à sa plus haute perfection” provoque une salutaire réaction chez les artisans français.

D’autant plus que les fabrications de cristal de Bohême continuent elles aussi de se vendre bien en France où, contrairement à ce qui se passe à l’étranger, les monarques ne semblent plus s’intéresser à la production nationale.

“La France manque de verrerie d’art et c’est pour cela que les produits de Bohême y entrent en si grande quantité, d’où il suit une exportation étonnante de deniers à un moment où le Royaume en aurait si grand besoin pour se relever de la funeste guerre de Septs ans …”

Voilà en quels termes Monseigneur Louis de Montmorency Laval, alors évêque de Metz, s’adressait au roi Louis XV pour le supplier de l’autoriser à créer une usine à feu dans sa châtellenie.

Le roi en fut conscient qui, en son Conseil tenu à Fontainebleau le 16 Octobre 1764, agréa la requête.

Et il fit bien, car cette verrerie lorraine, née de l’abondance des bois épiscopaux, allait devenir le berceau d’une des plus prestigieuses cristallerie de France et d’Europe : la cristallerie Baccarat.

Le cristal français rayonne sur la scène internationale

Dès le XVe siècle, la France compte de nombreuses verreries, essentiellement implantées en Lorraine.

La route du cristal en est la parfaite illustration !

Cependant, la qualité de fabrication ne rivalise pas avec les productions de Bohême. De timides essais, infructueux, ont lieu dans divers provinces.

La fabrication du cristal en France va connaître un grand bouleversement peu avant la Révolution à travers deux réussites : l’une à Villeneuve Saint-Georges (1779-1782) grâce à Philippe-Charles Lambert, fondateur de la Manufacture des Cristaux de Reine; l’autre, à la verrerie de Saint-Louis.

Saint-Louis présente à l’Académie des Sciences différentes verreries de table qui rencontre un grand succès. L’académie va alors encourager l’industrie française à poursuivre ses efforts.

Le XIXe siècle sera celui des grands perfectionnements : premières mécanisations des tailleries et soufflage dans un moule.

Au cours des vingt premières années, la même émulation pousse d’abord les cristallines à blanchir et à purifier leur matière. C’est le temps des vases Médicis aux formes inspirées des céramiques gréco-romaines, des candélabres et des lustres, des service de table et de toilette aux décors extrêmement variés.

Vers 1820-1830 le style change, s’orientant maintenant vers des formes puisées aux sources du Moyen Age et de la Renaissance.

Les recherches de procédés de coloration du verre aboutissent. C’est aussitôt un immense succès auprès du public.

La notice, rédigée par Baccarat pour l’Exposition de 1839, exprime bien la véritable renaissance de ces fabrications.

Les cristallines français ont été sourds aux premières provocations de la mode au sujet des cristaux de couleur, dits de Bohême, qu’on aurait aussi bien pu continuer à fabriquer en France si l’usage s’en était conservé.

À ce sujet, on vous invite à lire notre article sur le cristal de couleur !

Mais le cristallier ne dépend pas toujours de la mode, il sait aussi la créer. C’est le cas, de 1845 à 1865 environ, de la vogue considérable, lancée notamment par Saint-Louis et Baccarat, des boules de verres, presse-papier et millefiori.

Avec une habileté extraordinaire, il y enferme des roses, ses pensées, des papillons légers ou d’horribles serpents.

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Presse-papiers en cristal de Baccarat

C’est aussi pendant le XIXe siècle que la mode glissa peu à peu du cristal limpide à l’opaline, laiteuse ou colorée, opaque ou translucide, unie ou décorée (lire notre article sur René Lalique).

Chaque cristallerie a sa recette, son cheval de bataille : il y a le verre blanc laiteux, dit opalin (Baccarat, 1823), dit opale (Choisy-le-Roi, 1827 et Bercy 1828) dit pâte de riz (Saint-Louis, 1844), ou blanc opalin (Choisy-le-Roi, 1827 et la Vilette, 1833) ou opalisé …

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