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Découvrez l’ex monnaie chinoise de l’Empire

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Du début jusqu’à la fin de la période impériale, l’histoire de la monnaie en Chine est une succession de systèmes très différents. C’est parti pour un tour d’horizon complet des plus anciennes monnaies chinoises de l’empire.

En matière de monnaie, la pièce sapèque chinoise constitue l’une des formes les plus utilisées de la Chine impériale.

Elle s’est répandue grâce au commerce en Asie orientale au point que certains pays s’en sont inspirés pour leur propre monnayage.

En Chine, divers signes monétaires ont été utilisés au fil des siècles dans la mesure où l’économie du pays n’était pas rattachée aux grands courants du commerce international.

Admirez ces deux sapèques en bronze, de la dynastie des Qing, frappées entre 1636 et 1911, un véritable artefact de la dernière maison impériale de Chine.

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Comment se nomme la première forme de monnaie en Chine ?

Les cauris

L’utilisation des cauris (ou bei) comme monnaie remonte aux débuts de la Chine pré-impériale (1500-1000 avant J-C) et la dynastie Shang. A l’époque, la notion de valeur était même représentée par l’image d’une coquille.

Les monnaies de cauris sont de petits coquillages réunis en ligatures et utilisés comme moyens de paiement. Il s’agit de la plus ancienne monnaie chinoise, mais aussi l’une des premières monnaies utilisées au monde.

Les ligatures d’une vingtaine de pièces de cauris sont appelées peng. Aujourd’hui, les cauris font encore office de monnaie divisionnaire dans certains pays d’Afrique.

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Les pièces en or

L’Etat de Chu (-475 à -223) fut le seul de tous les royaumes chinois de l’époque à se servir de l’or Jin Ban comme monnaie.

Ces monnaies en or étaient de petits blocs d’or de 3 à 5 millimètres d’épaisseur et de tailles variables. Elles portent des inscriptions contenant des timbres carrés ou ronds dans lesquels figurent 1 ou 2 caractères : soit une unité monétaire, soit une unité de poids.

Ces pièces en or furent retrouvées dans différents endroits localisés au sud du fleuve jaune.

Les blocs d’or peuvent avoir différentes tailles et épaisseurs, et les inscriptions sont un moyen de les identifier comme pièce de monnaie.

Des fouilles ont permis de découvrir des exemplaires en cuivre, en plomb et en argile de ces blocs. On raconte qu’il s’agit de pièces funéraires, c’est-à-dire de l’argent donné au défunt pour ses besoins dans l’autre monde.

Les monnaies en bronze

Vers le 1200 avant J-C, l’économie chinoise est en plein essor et les cauris se font rares. Les Chinois ont alors cherché une alternative : des monnaies fabriquées en os, en bronze et en pierre imitant les cauris et prenant la forme de couteaux ou de bêches.

Les pièces chinoises en bronze ont véritablement servi de pièces de monnaie dans le royaume de Zhu, sous le nom de « nez de fourmis » (ou yibi). Elles se distinguent par leurs inscriptions sur le côté droit.

Considérées comme les premières formes de monnaie chinoises, les pièces en bronze furent fabriquées pendant la période des Printemps et des Automnes, notamment dans l’état de Jin.

La monnaie-bêche

Durant la période des Royaumes combattants, de nouveaux types de monnaie ont fait leur apparition. C’est le cas des bêches (ou bubi) qui circulent surtout dans les royaumes de Han, Wei et Zhou.

Ce sont des royaumes agricoles et à ce titre, la bêche est un outil indispensable pour eux. Voilà pourquoi la monnaie utilisée prend cette forme-là.

Les monnaies en forme de bêche peuvent avoir différentes caractéristiques physiques : avec des pieds pointus, des pieds en forme d’arche, des pieds carrés, des pieds ronds, à trois trous et avec des bords pointus.

La monnaie-couteau

Comme son nom l’indique, la monnaie-couteau reproduit à l’identique les couteaux en usage dans les royaumes de Qi et de Yan. Ces royaumes vivaient essentiellement de la pêche et de la chasse ce qui leur a permis de développer l’usage de couteaux appelés dao.  

Elle est apparue à la même période que la monnaie en forme de bêche dans le nord-est de la Chine.

À l’instar de ces dernières, les monnaies en forme de couteaux peuvent avoir des caractéristiques physiques variées : avec une pointe en forme d’aiguille, avec une pointe et celle en forme de couteau droit.

Quel est le nom des pièces rondes chinoises ?

En complément des monnaies en forme de bêche et de couteaux, les monnaies rondes ont été produites au IVe siècle avant J-C dans la plaine centrale et ensuite dans les royaumes Qi Yan, Wei et Qin.

Elles s’imposent d’ailleurs comme les précurseurs des différents types de monnaies qui vont être émis en Chine.

L’unification de la Chine par Qin Shihuangdi (premier empereur régnant de 220 à 210 avant J-C) a aussi permis la création d’un système monétaire mondial. Cela conduit à l’unification des poids et des mesures, voire de la monnaie.

Mais il a fallu attendre la dynastie Han (206-220 avant J-C) pour que l’économie chinoise soit entièrement monétarisée. La monnaie sert à la fois de moyen d’échange, d’unité de compte et d’unité de mesure de la valeur.

Initialement, les monnaies rondes portaient des valeurs exprimées en zhu. Elles étaient utilisées comme monnaie principale sur tout le territoire.

Sous la dynastie des Han, les rouleaux de soie étaient aussi considérés comme de la monnaie pour commercer avec d’autres pays.

Emergent ensuite d’autres types de monnaie avec la dynastie Tang (618-907), les sapèques chinoises, des pièces de monnaie rondes percées d’un trou carré en son centre. Elles sont en usage jusqu’au début du XXe siècle et constituent l’unité monétaire de base en Chine.

Les sapèques sont rassemblées par plusieurs centaines sur une cordelette appelée la ligature. A partir de la dynastie des Song (960-1279), elles ont servi de moyens de paiement en Chine, mais aussi dans tout l’Asie orientale (au Vietnam, au Japon, en Indonésie et en Corée).

A la même période, le wen est un terme générique apparu sous l’ère Tang, désignant à la fois une valeur, des pièces de monnaie et une monnaie papier.

Les pièces en wén frappées sont issues d’un alliage de cuivre, de forme ronde et dotées d’un trou carré en son milieu. Leur utilisation était très courante à l’époque en raison de leur faible valeur faciale.

La valeur nominale des ligatures de pièces s’élève à 1000 wén. Une ligature de 1000 wén équivaut à un tael d’argent.

Les banliang

Les banliang désignent la monnaie principale en usage dans le royaume de Qin. Ils ont été créés au milieu de la période des Royaumes Combattants (dès 378 avant J-C). Il s’agit d’une monnaie de forme ronde avec un trou carré au centre.

Les Banliang doivent leur nom à deux caractères inscrits sur ces pièces : Ban Liang qui veut dire « la moitié d’un liang ».

Le liang est une unité de poids chinoise de 16 grammes l’équivalent de 24 zhu. Le Banliang est donc la moitié d’un liang ce qui équivaut à 8 grammes.

En réalité, il existe une multitude de variété de pièces banliang selon leur poids, leur taille et leur style calligraphique. Par contre, elles portent toutes la même inscription les rendant ainsi difficiles à classer.  

Puis, en 119 avant J-C, la fonte des pièces fut interdite par Wudi de la dynastie Han, donnant ainsi naissance à un nouveau type de monnaie : les pièces San Zhu et WuZhu qui sont utilisées jusqu’à la dynastie Sui (581-617).

L’invention du papier-monnaie

Avant même l’apparition du papier monnaie, les Chinois ont cherché une alternative à la monnaie métallique.

Cela s’explique par la lourdeur des ligatures de pièces de monnaie et la pénurie de pièces de bronze tandis que les besoins en moyens d’échange ne font que s’accroître sous la dynastie Tang à cause du développement des échanges intérieurs et internationaux.

Les marchands commencent alors par recourir au crédit ou lettres de change pour leur transaction. Cela consiste à déposer de l’argent dans leurs corporations et à recevoir en échange un « hequan » (un billet de contrepartie).

Cette pratique s’est vite répandue et facilitée par la suite l’adoption du papier monnaie. C’est au XIe siècle que le premier papier monnaie est apparu et imprimé par le gouvernement chinois.

Les marchands furent les premiers à utiliser les billets officiels pour ne pas avoir à transporter les centaines de sapèques.

La dynastie des Yuan (1271-1368) adopte aussi l’usage du papier monnaie, mais fait toutefois l’erreur d’en émettre excessivement. Cela a pour effet de déprécier la valeur des billets à cause de l’appauvrissement des stocks d’argent par rapport à la masse monétaire en circulation.

La dynastie Ming (1368-1644) va même plus loin en interdisant l’usage des sapèques pour imposer celui du papier monnaie, mais en vain. Les émissions s’arrêtent en 1569 et ne reprennent que trois siècles plus tard, en 1853.

Par la suite, l’installation des Espagnols aux Philippines en 1564 et l’intégration du commerce chinois à l’économie mondiale ont fait pénétrer les réaux en argent dans l’ensemble du pays sous la dynastie Qing (1644-1911).

Les pièces de monnaie étrangères commencèrent aussi à pénétrer en Chine dont les pièces d’argent comme les pesos mexicains. Le système monétaire chinois devint alors bimétallique : argent et cuivre.

C’est seulement à la fin de l’empire chinois que le gouvernement se met véritablement au monnayage d’argent.

Le tael : la principale unité de compte à l’époque impériale

Le tael est une unité de base utilisée pour mesurer l’or et l’argent en Chine pendant la période impériale. C’est l’équivalent de l’once (l’unité de masse des systèmes occidentaux).

Il s’agit le plus souvent du tael chinois appelé « liang », une unité de base du système de monnaie et de poids dans le pays. Dans le cadre de l’étalon-argent, le tael pesait moins de 40 grammes.

Aujourd’hui, il sert à mesurer le poids sous forme métrique dans la République populaire de Chine.

Comment s’appelle l’argent de la Chine aujourd'hui ? (1 yuan = 0,12 euro)

Après la chute du régime impérial, la première république de Chine est née en 1911. Qui dit nouvelle ère, dit nouvelle monnaie. L’unité monétaire utilisée est alors le yuan.

Pendant les premières années de la République de Chin,e il fut une unité de transaction, l’équivalent du dollar américain.

C’est en 1948 que la première série de yuan fut officiellement émise dans la province du Hebei (située à l’est de la Chine) avant de se répandre dans toutes les régions sous le contrôle des communistes.

Aujourd’hui,  le yuan est utilisé comme monnaie de référence en Chine. Il est connu officiellement sous le nom de renminbi (signifiant la monnaie du peuple) et Kuai en mandarin. 1 yuan équivaut à 0,12798 euro à l’heure actuelle.

En 2023, il apparaît comme la monnaie la plus utilisée dans les transactions internationales de la Chine.

 

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