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Le cauri, porte-bonheur et monnaie d’échange

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Aussi appelé « porcelaine-monnaie », le cauri est une espèce de coquillage prisée depuis des millénaires en Afrique comme en Asie. Utilisé comme monnaie dans la Préhistoire, vers le XIIIe siècle avant Jésus-Christ, il est aujourd'hui symbole de prospérité en Afrique.

Mentionné dans notre ultime guide des perles africaines, le cauri n’est pas qu’un simple coquillage.

Il est l’un des coquillages les plus connus dans le monde.

Autrefois utilisé comme monnaie d’échange, ce mystérieux coquillage serait aussi un porte-bonheur aux multiples facettes.

À travers ces quelques lignes, découvrez la particularité de cette porcelaine monnaie célèbre dans les quatre coins du monde.

À lire également : Porte-bonheur, 31 objets et talismans qui vous porteront chance.

Passionnés par l’Art verrier, nous dénichons les plus belles perles du monde, à l’instar de ces cauris traditionnels acquis en Mauritanie, devenus de plus en plus rare de nos jours.

En Afrique, il est symbole de prospérité.

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Qu’est-ce que le cauri ? Définition, origine et histoire de la porcelaine monnaie

Issu de la famille des porcelaines « cypraea », le cauri est l’espèce de coquillage adepte des eaux chaudes qui vit principalement dans l’océan Pacifique et l’océan Indien

Le cauri ou kauri doit son nom au mot indien « Tamoul » qui proviendrait du sanskrit « kaparda ou kapardika ».

En France, le terme fut officiellement adopté vers le début du XVIIe siècle grâce au contact direct que les Français entretenaient avec l’Inde.

Le cauri se reconnaît en outre à son allure minuscule de 3 cm tout au plus, irrégulière et à la fois aplatie.

Dans son ensemble, il présente une couleur pâle allant du blanc au beige sale, avec un dorsum teinté en transparence de gris verdâtre à des nuances de jaunes.

Quant à l’ouverture du kauri, elle est aussi large que blanche avec des denticules particulièrement mis en valeur.

Enfin, vous remarquerez que le manteau de ce petit animal est en blanc zébré.

Les nombreuses utilisations du cauri à travers les époques

Tout au long de notre existence, on nous a déjà parlé de coquillage porcelaine, de grains de café ou de cauris sans pour autant savoir ce qui se cache réellement derrière cette appellation.

Ce sont effectivement tous des termes utilisés pour désigner ce seul et même petit coquillage blanc à l’aspect unique et mignon.

Le cauri ou Monetaria/cypraea moneta, une monnaie d’échange prisée autrefois

Aussi surnommé « Monetaria moneta », la réputation du cauri en tant que monnaie d’échange n’est plus à raconter.

En effet, il y a de cela plusieurs centaines d’années, ce petit coquillage fut la monnaie par excellence utilisée dans diverses régions du monde.

Ce fut notamment le cas dans les commerces d’Asie, d’Afrique et d’Océanie.

À cette période de l’histoire, avoir un cauri en sa possession était un symbole de richesse et de puissance.

Cette importance du cauri au niveau du marché a perduré jusqu’au XXe siècle.

Notons que ce n’est pas entièrement un hasard si le cauri a été adopté en tant que moyen de paiement.

Il disposait notamment de propriétés utiles et uniques pour un coquillage dans le sens où chaque cauri était le même.

En d’autres termes, chaque cauri présentait une même taille, une même forme et un même poids.

Ce qui s’est avéré être très pratique aussi bien dans le décompte que dans l’estimation de la valeur suivant le montant à payer.

En Chine, les traces d’utilisation du petit coquillage ont été constatées dès la dynastie Shang des années 1600 à 1046 avant Jésus-Christ.

Au cours de la dynastie Zhou de l’an 800 à 300 avant Jésus-Christ, le kauri en jade ou encore en grain des arbres fruitiers servait de monnaie ou moyen de paiement de bien et de service.

À leur tour, les marins arabes et les marins européens s’en s’ont servis durant leur voyage depuis le Xe siècle.

Ils y avaient recours pour payer des biens ou services dans une importante partie de l’Afrique, mais également de l’océan Indien.

Comme premier fournisseur, il y avait les Maldives qui gardent encore un souvenir des cauris comme monnaie d’échange sur leurs billets de banque.

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Il était d’usage d’assembler les cauris sur des cordes ou encore des sacs pour les comptabiliser.

À titre indicatif, 40 cauris étaient l’équivalent d’une corde, 2000 cauris à 50 cordes et 20 000 cauris à un sac.

Au XVIIIe siècle, pendant les traites négrières, un esclave valait près de 10 000 cauris.

En plein milieu du XIXe siècle, le cauri ou ouda était accessible au prix de 40 à 45 francs dans la ville de Mogador.

Pour terminer, au début du XXIe siècle, un bon nombre d’États africains à l’instar du Bénin et du Burkina Faso ont continué à utiliser les cauris en plus du franc CFA.

À l’époque, un sac de coquillages d’environ 20 000 cauris correspondait à 2 000 francs CFA, soit 3 euros.

La légende thaïlandaise autour du cauri

Il existe une légende siamoise qui raconte qu’un jour, un homme jeune et intelligent répondant au nom de Makatho aurait reçu un cauri de la part de Rama Khamhaeng, le roi de Sukhothaï.

Il ne s’agissait pas de n’importe quel cauri, mais d’un cauri sur lequel Sa Majesté est tombée par le plus grand des hasards à même le sol après qu’il ait mangé et craché son bétel par terre.

Content de son petit présent, Makatho se mit à réfléchir et à amener le cauri avec lui pour acquérir des graines de légumes au commerce.

C’est alors que la marchande lui a dit qu’un seul et même cauri ne valait rien.

Makatho lui propose d’échanger ce cauri avec le nombre de graines qu’il parviendra à prendre avec un seul de ses doigts.

Contre toute attente, la marchande a accepté.

Il commença alors à humidifier son doigt avec sa salive avant de le plonger dans le sac de graines de chou blanc.

Un légume qui était, et qui demeure encore de nos jours, un incontournable de la cuisine Thaï.

De nombreuses graines se sont collées à son doigt et qu’il a par la suite soigneusement fait pousser dans une terre fertilisée.

Il en a tiré de magnifiques choux blancs au moment de la récolte.

Lorsqu’il a de nouveau croisé le roi, il lui fit don de ses beaux choux blancs en ajoutant que c’est le cauri de Sa Majesté qui lui a permis d’acheter ces graines.

Pour le récompenser de sa grande ingéniosité, le roi Rama Khamhaeng lui accorda une place dans le département des mets du Palais.

Les bienfaits associés aux bijoux (bracelet/collier) en cauri africain « porte-bonheur »

En plus de leur utilisation dans le commerce, le cauri était un allié de choix dans l’art divinatoire.

Il fut un temps où ces petits coquillages se sont effectivement imposés comme étant les outils phares de certains voyants et certaines voyantes.

Après le rituel de purification, il n’était pas rare que le devin lâche des cauris au-dessus d’un tapis pour ensuite interpréter l’avenir du consultant suivant la position des éléments.

Pour les Africains, le cauri était un véritable symbole auquel ils avaient recours durant les rites et dans la fabrication de plusieurs modèles de bijoux et parures.

En fonction des villages, on lui prêtait un caractère magique et mystérieux lié aux esprits de la terre et des Océans.

Comme ce fut le cas chez les Lodagaa, dans le nord du Ghana, qui disaient que défunts avaient besoin d’une taxe d’au moins 20 cauris pour pouvoir passer le fleuve de la mort et arriver au pays des morts à l’ouest.

Ce porte-bonheur africain était aussi un puissant symbole de protection venant des esprits des océans.

Aussi, les cauris sont censés apporter la richesse et la prospérité à son détenteur, qu’il soit porté en guise de bracelet, de collier ou d’autres formes de bijoux.

Ce qui expliquerait la présence de ce fameux coquillage sur les tenues traditionnelles des Africains, des Asiatiques et du peuple d’Océanie.

Sa ressemblance au sexe féminin fait également que le cauri soit souvent associé à la fertilité.

Sans oublier de mentionner la fente présente sur sa coquille qui fait croire à une pupille noire. D’où son pouvoir de protection contre le mauvais œil.

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